Des acteurs mobilisés au salon de l’AMIF

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De nombreux acteurs publics et privés se sont donnés rendez-vous le 28 et 29 juin au salon de l’AMIF, l’association des maires d’Île-de-France. Au programme, de nombreuses thématiques à aborder tant sur des questions environnementales que sociales. Que ce soit au détour d’un stand ou lors de nombreuses conférences ou tables rondes tenues, tous ont montré leur mobilisation pour des transformations durables nécessaires pour l’avenir du territoire.

De nombreux stands du secteur institutionnel et des services étaient présents à l’entrée du salon : la région Île-de-France et la Métropole du Grand Paris mais aussi la Société du Grand-Paris, la RATP et la SNCF. Ce fut l’occasion pour La Métropole du Grand Paris et l’ADEME Île-de-France de signer une nouvelle convention pour permettre la mise en place d’une stratégie d’intervention dans le cadre de l’élaboration du Plan climat air énergie de la Métropole. Sous la tutelle des ministères de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, l’ADEME représente 93,2 M€ engagés en 2021, et 49,2 M€ dans le cadre du Plan de relance 2020-2022. “En 2021, les collectivités se sont mobilisées pour construire leurs ambitions dans le cadre de nouveaux contrats de relance de transition écologique. Nous allons accompagner certains dans leur mise en œuvre via les contrats d’objectifs territoriaux de l’ADEME,” affirme Valérie Jouvin, coordinatrice du pôle Villes et Territoires Durables à l’ADEME Île-de-France dans leur synthèse d’activités 2021. De multiples projets ont déjà été mis en oeuvre dans l’ensemble des régions d’Île-de-France, touchant notamment la transition énergétique, la gestion des déchets ou l’économie circulaire.

La Société du Grand Paris profitait également de son stand pour montrer ses actions, au-delà même du développement à échelle 2024 et 2030 de la ligne 14 et de la création des lignes 15 à 18. Leur objectif de dynamiser les villes s’étend sur 140 km2 de quartiers de gares dans un rayon de 800 m2 autour de chaque gare construite, soit 32 millions de m2 aménageables à l’échelle du Grand Paris Express. Nous parlons de plus d’une centaine de projets, de 43000 m2 de commerces et services prévus dans les gares. Sur le stand de la SNCF, il est également question d’aménagement des gares et d’une transformation d’usage des lieux de transit et de rencontres. Pour Sylvie Charles, directrice de Transilien SNCF, «le télétravail est une formidable opportunité. Soixante-douze pourcents de nos voyages sont dû au transport domicile-travail, avec des axes sur-fréquentés.» Nous observons un changement des usages de travail qui permet à la fois de réfléchir à l’utilisation des transports en commun (étaler les jours de la semaine au bureau pour désengorger les wagons), mais également dans l’usage des gares elles-mêmes. Au cours d’une table ronde le 28 juin, la directrice ajoute que “plus de 83% des habitants sont à moins de 3 km d’une gare et cela va s’améliorer avec le Grand Paris.”

En plus du Plan climat air énergie de la Métropole et des problématiques de mobilité et d’aménagement du territoire, d’autres acteurs de la construction et du logement étaient présents pour échanger sur les nouvelles régularisations énergétiques mises en place par le gouvernement. Enfin, de grands acteurs énergétiques présentaient leurs projets d’énergies circulaires, notamment sur la méthanation et les gaz verts récupérés par exemple par les déchets agricoles. Un salon très riche pour parler de la situation environnementale et sociale mais aussi des solutions et des innovations qui nous permettront de réussir le challenge de la transition.

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