Uber : une route semée d’embûches | HUB Institute - Digital Think Tank

Après une perte de 5,2 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019, le géant des VTC a atteint son niveau le plus bas depuis son introduction en bourse. Et pour cause, Uber enregistre des pertes qui se creusent à chaque trimestre. De -0,56 à -0,77 milliards de dollars sur les quatre trimestres de 2018 et de -1,01 à -5,2 milliards de dollars sur les deux premiers trimestres de 2019.
Des résultats inquiétants, malgré la hausse des réservations et du chiffre d’affaire (+ 17% comparé au même trimestre de l’année dernière). Si les analystes sont partagés sur l’avenir économique d’Uber, d’autres pointent du doigt le modèle économique de l’entreprise, qui semble fixer des prix trop bas pour être profitables.
Vient s’ajouter à cela les grèves des chauffeurs juste avant l’entrée en bourse d’Uber, ainsi que le durcissement des législations, puis la chute de l’entreprise en bourse.
Malgré un démarrage pour le moins chaotique, la valorisation actuelle d’Uber reste très élevée (82 milliards de dollars). Dans un entretien accordé à CNBC et relayé par Statista, Dara Khosrowshahi, le CEO d’Uber se montre assez confiant en ce qui concerne la viabilité économique de son entreprise :
Nous pensons que 2019 sera l'année où nos investissements atteindront leur pic, et nous pensons que les pertes se réduiront en 2020, 2021. [...] Il ne fait aucun doute pour moi que l'entreprise finira par atteindre le seuil de rentabilité.
