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Greenwashing - À quand la detox ?
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Quand allons-nous dire stop au green washing ? C’est la question que pose Mirela Orlovic, Global Digital Director et sustainable entrepreneur. En effet, elle a créé la communauté internationale Urban Meister, une plateforme sur laquelle l’équipe de contributeurs partage informations, astuces et bonnes pratiques pour adopter un comportement plus responsable et lutter contre la pollution. L’objectif : détoxifier notre mode de vie et nos métiers.
- Son constat est implacable : en tant que consommateurs, nous contribuons tous à accélérer la crise environnementale. Loin d’être les seuls responsables, les marques s’en donnent à coeur joie et surfent sur la vague de prise de conscience globale pour mieux promouvoir leurs produits, pas toujours très green.
- Mirela résume de manière très efficace le concept du green washing : “c’est un peu comme tout repeindre en vert pour faire croire qu’on est écolo”. Le concept ne date pas d’aujourd’hui, et apparaît dès les années 80 dans le milieu de l'hôtellerie. Sous couvert de sensibiliser les utilisateurs au gaspillage d’eau, les hôtels en profitaient en réalité pour réaliser des économies sur le lavage des serviettes.
- Le green washing en 2019 est plus subtil mais plus dangereux. Le green washing ce sont des mots mais également des non-dits et du visuel.
- Comment l’éviter, voici quelques conseils pour le reconnaître et l’éviter :
- S’informer sur les impacts environnementaux des produits qu’on utilise : Aujourd’hui par exemple on ne connaît pas vraiment les impacts des particules de plastique dit PET sur l’organisme. Ce type de plastique est largement utilisé dans la fabrication des bouteilles d’eau minérale.
- Ancrer ses actions dans une stratégie à impact positif à long terme : Certaines grandes marques de prêt-à-porter, dites mass-fashion, possèdent souvent des collections plus respectueuses de l’environnement mais n’oublions pas que cela reste une industrie extrêmement polluante, notamment la production de coton en Asie qui est très gourmande en eau.
- Choisir des partenaires qui partagent nos valeurs et rester cohérent : Difficile d’éviter le green washing pour des marques qui font beaucoup d’effort et de progrès pour rendre leur production plus responsable alors qu’elles vendent sur Amazon.
- Mirela conclue en nous rappelant qu’une stratégie business et une réflexion à court terme peuvent également avoir un effet très négatif. On pense facilement à Tropicana qui a tout récemment troqué ses briques en carton contre des bouteilles en plastiques pour répondre au besoin de transparence par rapport au produit demandé par le consommateur.
- Tous responsables ! Les comportements des consommateurs et ceux des entreprises doivent changer ! Certains changements, comme l’évolution de la supply chain, seront plus douloureux que d’autres mais sont un mal nécessaire. Cela fait partie de la réflexion sur la chaîne de valeur des entreprises impulsée par la transformation digitale.
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