Zéro diesel en 2024 : agir sur l’ensemble du secteur VTC
En septembre 2020, Uber a annoncé publiquement un plan de transition énergétique ambitieux et inédit dans le secteur : zéro diesel sur l’application Uber en France d’ici 2024. Depuis le 1er janvier 2022, l’ajout de véhicules diesel n’est plus autorisé sur la plateforme, et d’ici 24 mois, ce seront environ 15 000 véhicules diesel qui auront été remplacés.
Cette décision ne doit rien au hasard. Elle vient soutenir les efforts engagés par l’ensemble des grandes villes françaises et accompagner les mesures permises par la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) et la mise en place des Zones à Faibles Émissions. Plus largement, elle s’inscrit dans un effort européen de réduction des émissions globales avec l’interdiction de vente de véhicules diesel neufs en 2035 et la réduction des émissions de COշ de 55% d’ici 2030.
En tant qu’acteur majeur du secteur de la mobilité, cet engagement responsable et ambitieux nous incombe. Nous sommes résolument engagés dans les solutions qui permettent de combattre l’autosolisme et de permettre une mobilité plus verte partagée pour tous. Mais l’urgence sanitaire et climatique nous impose collectivement d’aller plus loin.
Aller plus loin, c’est d’abord faire en sorte que cette prise de responsabilités soit maintenant suivie par l’ensemble des acteurs. Si une seule plateforme interdit l’ajout de nouveaux véhicules, il suffira aux chauffeurs de s’inscrire sur d’autres applications pour continuer à émettre en roulant au diesel, et c’est la santé de nos concitoyens qui sera mise en danger. La fin du diesel est l’affaire de tout le secteur du transport public particulier de personnes, en ce compris les taxis comme les VTC. Pour le moment, ce volontarisme reste malheureusement une exception.
Aller plus loin, c’est aussi voir au-delà de l’abandon du diesel pour accélérer l’électrification des flottes. Là encore, Uber prend ses responsabilités, en visant 50% de véhicules électriques sur sa plateforme d’ici 2025, et en agissant sur l’ensemble des leviers à sa disposition, tant du côté des clients que des chauffeurs.
Côté chauffeurs, pour faire face à cette rupture majeure, nous avons mis en place des actions concrètes, avec notamment une aide financière : le “Plan pour la mobilité électrique”. Chaque chauffeur qui roule sur l’application accumule 6 centimes d’euro par kilomètre* pour passer à l’électrique (financés à 50% par le passager et à 50% par Uber). Grâce à ce mécanisme, un chauffeur qui utilise l'application environ 42 heures par semaine peut recevoir une aide estimée à 4500€ au bout de trois ans. Cette aide vient s’ajouter aux différentes subventions publiques, et contribue à pallier le surcoût qui persiste à l’achat entre véhicules électriques et véhicules thermiques.
Côté clients, nous sommes déterminés à ce que la mobilité à impact réduit devienne un choix évident, aux côtés des autres options éco-responsables déjà présentes sur notre plateforme (transports en commun, vélo, scooter électrique). Nous avons donc décidé que l’option Uber Green serait le choix le plus évident pour le consommateur, grâce à un argument de poids : le prix. Sur Uber, l’option Green, pour commander un véhicule hybride ou électrique, est la moins chère de l’application**.
Nous continuerons à partager publiquement nos progrès vers une mobilité durable, afin d’atteindre le zéro diesel sur la flotte disponible en France en 2024, et de faire croître la part de véhicules électriques.
D’ores et déjà, ces actions donnent des résultats tangibles. Le taux de véhicules diesel sur la plateforme est en très forte diminution. Il est passé de 85% à moins de 50% en deux ans. De plus, entre les premiers semestres 2021 et 2022, le nombre de courses Uber Green a connu une augmentation de 83%. La demande accrue sur ce service devient ainsi à son tour une raison supplémentaire pour les chauffeurs de passer à l’hybride ou à l’électrique.
En travaillant encore plus étroitement avec les villes et les régions, dont nous partageons les ambitions, nous pourrons mettre en place un réseau de bornes de recharge plus dense et mieux adapté aux besoins, et améliorer la complémentarité avec les dispositifs d’aide à l'achat de véhicules existants au niveau des collectivités.
Ce sont des premiers résultats encourageants, mais qui ne pourront avoir un impact de long terme que si l’ensemble du secteur VTC s’engage dans cette même ligne de conduite.
Ensemble, acteurs du VTC, il tient à nous de faire la différence pour que le transport à la demande soit aussi un transport durable.
*Hors trajets Uber Green
**Hors option de trajets partagés UberX Share