La mobilité durable pour relever les défis de la transition énergétique
L’accroissement du trafic a engendré une élévation de ces émissions alors que l’amélioration de la performance énergétique des véhicules et la diminution du contenu en CO2 des carburants (incorporation d’agro-carburant, électromobilité, etc.) ont pu les atténuer.
Avec une mobilité routière qui consomme annuellement en France plus de 450 TWh, les défis de la transition sont considérables ; ils nécessitent de très importants investissements et résident dans une compréhension systémique, de l’amont à l’aval, du besoin de mobilité (des infrastructures aux services) :
- Substituer des carburants alternatifs à l’essence et au diesel : la réduction de l’empreinte carbone des transports passe par le développement d’infrastructures de carburants alternatifs (stations (bio)GNV, stations hydrogène, bornes de recharges électriques).
- Réduire la demande énergétique pour les transports : par nature complexe et multiforme, cette approche intègre des éléments variés comme l’amélioration de l’efficience énergétique des véhicules et le développement de services permettant l’optimisation des déplacements, les reports modaux, la densification des usages, etc.
Cette approche est également inscrite dans les objectifs de l’article 40 de la loi dite LTE pour ce qui concerne la stratégie de développement de la mobilité propre :
- Développement de véhicules à faibles émissions et déploiement des infrastructures de carburants alternatifs
- L’amélioration de l’efficacité énergétique du parc de véhicules.
- L’organisation de reports modaux vers des solutions plus efficientes.
- L’augmentation du taux de remplissage des véhicules de transport de marchandises.
En cohérence avec ce diagnostic, la réduction durable de l’empreinte carbone de la mobilité repose sur le développement massif d’infrastructures de carburants alternatifs, le développement de services de mobilité et l’accompagnement des acteurs économiques vers une transition ordonnée, durable et compétitive. Les énergéticiens comme ENGIE s’engagent dans la réussite de cette transition en apportant un savoir-faire historique dans la fourniture d’énergie et la capacité de financement.
Vu l’ampleur inédite de l’effort, le rôle des pouvoirs publics est également primordial pour soutenir l’investissement, stabiliser le cadre réglementaire et les signaux adressés aux industriels et aux consommateurs. Le déploiement de ces carburants alternatifs ne peut révéler son plein potentiel qu’à travers la mobilisation de tout un écosystème d’acteurs publics, privés, mais aussi économiques implantés sur le territoire.
Une solution pour chaque usage

