AI, Data & IT Leaders

3 questions à Anne-Valérie Bach, Partner chez Serena Capital

30/5/2018
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3 questions à Anne-Valérie Bach, Partner chez Serena Capital

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Co-créée par trois anciens entrepreneurs, Serena Capital est un fond de capital risques qui investit dans des start-up européennes. La société a créé en janvier 2017 un fond spécialisé dans l’IA (80 millions d'euros) et a injecté son premier ticket dans Heuritech, jeune pousse française spécialisée dans la mode. Interview d'Anne-Valérie Bach, Partner chez Serena Capital.

 

Pourquoi un fond spécialement dédié à l’IA ?

Anne-Valérie Bach, Partner, Serena Capital : Depuis de nombreuses années, nous avons identifié que la prochaine tendance de fond qui allait être une évolution majeure dans l’innovation serait la data. Pour bien traiter l’ensemble de ces datas qui sont maintenant disponibles, il fallait de la puissance de calcul et de l’automatisation que l’on appelle maintenant ‘’intelligence artificielle’’. Il faut la combinaison de ces deux éléments pour arriver à obtenir de vraies solutions qui changent toutes les industries. Notre vision, c’était que la plupart des secteurs allaient être touchés par cette révolution.

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Nous sommes passés à un autre stade :
c’est l’ensemble des secteurs, l’industrie vraiment lourde comme l’agriculture, qui sont aussi bien concernés par cette vague de digitalisation.

Bien entendu, les secteurs qui étaient les plus digitaux de manière très native, les secteurs liés à la connaissance du client, au marketing ou au commerce étaient déjà des secteurs avec des datas disponibles. Mais maintenant, nous sommes passés à un autre stade : c’est l’ensemble des secteurs, l’industrie vraiment lourde comme l’agriculture, qui sont aussi bien concernés par cette vague de digitalisation, par ce besoin de transformer ces données en actions tangibles pour leurs activités.

anne-valerie-bach-serena-capital

Quelles sont les entreprises où vous avez investi dans l’intelligence artificielle ?

Nous avons réalisé plusieurs investissements dans des domaines très variés. Le premier était dans celui de la reconnaissance d’images pour reconnaitre et suivre des produits sur les réseaux sociaux grâce à des technologies de deep learning. Nous avons réalisé d’autres investissements par exemple pour gérer le trajet de voitures autonomes ou pour repérer des données qui ont été volées et qui sont sur des dark web afin d’être échangées ou mises en vente. Nous avons également investi dans une entreprise qui permet d’optimiser les essais cliniques.

Quels sont les critères qui sont déterminants dans l’accompagnement de ces entrepreneurs et de ces projets ?

Pour nous, ce qui est déterminant, c’est d’abord d’avoir une équipe pluridisciplinaire qui adresse à la fois le sourcing de la donnée, c’est-à-dire qui trouve des données qui soient pertinentes, pour pouvoir les traiter afin de garantir la qualité de la donnée. Ensuite, c’est d’avoir les moyens de processer cette donnée, notamment avec des outils d’intelligence artificielle. Mais surtout de pouvoir l’appliquer à un domaine très spécifique et donc d’avoir un produit qui corresponde à un domaine sur un marché porteur. Une start-up c’est d’abord un collectif d’hommes et de femmes. C’est une véritable aventure humaine et ce sont ces équipes là que nous accompagnons en tant qu’investisseurs. Notre mission d’investisseur est avant tout une vision d’accompagnement d’une équipe dans un projet. Et de concrétiser cette vision.

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