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Supply Chain : Stuart pense la livraison de demain

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Supply Chain : Stuart pense la livraison de demain

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Devenue une préoccupation majeure des pouvoirs publics, la pollution est émise à 70% par les villes et en grande partie par les transports. Si les politiques publiques se sont longtemps concentrées sur l’usage des véhicules par les particuliers, le transport de marchandises continue d’être l’une des sources de pollutions majeures. Un constat amplifié par le boom de l’e-commerce dont les ventes ont triplé en 4 ans. Antoine Carteyron, Général Manager France de Stuart, revient sur le sujet lors de cette nouvelle édition du HUBDAY Future of Retail & E-commerce.
  • L’expert revient sur les modifications qu’a engendrées l’e-commerce ces dernières années sur les méthodes de livraison. Là où auparavant les livreurs n’interagissaient qu’avec un seul point de livraison (le magasin), ils effectuent aujourd’hui une multitude de livraisons vers des lieux parfois éloignés les uns des autres. Une situation renforcée par le fait que les retailers permettent aujourd’hui à leurs clients de choisir différents créneaux de livraison, bousculant de fait l’optimisation de parcours effectué par les transporteurs.
  • Selon le World Economic Forum, le nombre de véhicules et les volumes d’émissions polluantes devraient augmenter de près de 30% à l’horizon 2030. Pour éviter cela, Stuart travaille à l’élaboration d’un nouveau modèle, basé sur trois constats :
  • Plus un mode de transport est green, plus la distance qu’il parcourt est faible : pour tirer le plein potentiel de ces modes de transports, il est nécessaire rapprocher les entrepôts de stockage des consommateurs finaux en les implantant près des centres-ville.
     
  • Une majorité des déplacements se font "à vide" : les contenus des camions de livraison ne sont pas toujours optimisés et aucun réassort pendant la tournée n’est prévu. Des technologies dites de pulling pourraient pourtant permettre aux livreurs de réduire leurs émissions carbone en mutualisant livraisons et collectes, et de fait, en optimisant le chargement du camion.
     
  • Beaucoup de transports s’effectuent de jour : les effectuer de nuit, avec des véhicules poids lourds nouvelles générations, permettrait de massifier jusqu’au dernier moment les envois et réduire de fait la congestion des centres-ville.
  • "Il n’existe aucun moyen de transport doux qui soit optimal pour la livraison. Je suis convaincu que le choix du véhicule dépend du schéma urbain local" indique Antoine Carteyron. L’expert prend ainsi l’exemple de Paris, ville où l’entreprise doutait de l’efficacité des flottes de vélos cargo. Les différents aménagements faits par la mairie, notamment sur la création de voies cyclables indépendantes, ont poussé l’entreprise à se raviser et à déployer ce type de véhicule dans la capitale.
  • Quel avenir pour les livraisons ? "Ironiquement, si l’on évoque souvent les drones et véhicules autonomes, ceux-ci ne se démocratiseront que dans 15 à 20 ans", explique Antoine Carteyron qui insiste sur le rôle de l’humain dans le processus de livraison. "Nous allons devoir absorber la croissance de l’e-commerce en recrutant plus de livreurs, si bien que beaucoup estiment que nous assisterons à une pénurie de livreurs d’ici 2025".

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