• En 2015, avec l’ouverture du 1er kiosque à Saint-Paul, Lulu dans ma rue dynamise l’activité du quartier et les demandes de services affluent : bricolage, déménagement, ménages, informatique... Norma Valteau retrace l’historique du projet et rappelle la volonté du fondateur Charles-Edouard Vincent, ancien d’Emmaüs Défi, de remettre les gens en activité avant de les aider par ailleurs sur des aspects de logement, etc… La réinsertion implique cette proximité au niveau du business local et le digital va aider dans la démarche.
   
• Emma Virey récapitule, "Aujourd’hui nous avons 9 kiosques plus la "Lulumobile". Les kiosques sont les tiers de confiance du quartier”. Pour gérer et développer l’activité, c’est un dispositif omnicanal qui a été privilégié avec des implantations physiques et des points de contact digitaux comme le site web ou les réseaux sociaux. Les cibles sont différentes et ont des attentes différentes. 
   
• De solides partenariats avec Pôle Emploi, la ville de Paris et même l’État consolident la place de 1ère plateforme de l’insertion par le travail indépendant pour Lulu dans ma rue. Mais l’entreprise ne s’arrête pas là et développe un véritable écosystème avec d’autres partenaires comme le BHV Marais ou dans un autre registre la start-up To Good To Go, une communauté qui lutte contre le gaspillage alimentaire.

On répond à une vraie dynamique de société. [...] Les consommateurs entendent redonner du sens à leurs actes d’achat et nous croyons à la valeur travail pour y parvenir. 

- Norma Valteau

• Pour l'avenir, les projets sont nombreux. Cela passera premièrement par une stabilisation du modèle à Paris. Viendra ensuite le déploiement en France puis à l’international, où la demande se fait grandissante et où le modèle intéresse.