Retour vers l’influence : Socialyse remet l’humain au centre de sa stratégie
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Frédéric Saint Sardos, président de Socialyse Paris - agence du groupe Havas spécialisée dans le content et l’influence marketing - nous propose un flashback sur les réseaux sociaux et leurs usages pour les marques. Il raconte.
- Avec les blogs et les forums, puis Facebook en 2006, c’est le début. Les communautés se créent, on retrouve ses amis d’enfance, on recrée son cercle online, puis on s’ouvre. On élargit le cercle à de nouvelles communautés, plus centrées sur les centres d’intérêt, on rencontre de nouvelles personnes et on engage avec elles. Elles ont une influence dans ce nouveau cercle. Nous sommes en 2008.
- En 2012 les médias font leur entrée sur les plateformes social media, suivis de près par les marques. Les réseaux sociaux leur offrent une visibilité gratuite. C’est l’ère de l’organique. De belles success stories comme celle d’Oasis encouragent l’utilisation des réseaux à des fins business. Redbull diffuse en live le grand saut dans l’espace de Baumgartner, l’année 2016 observe un tournant, le reach organique des plateformes s'effondre passant de 26% en 2011 à seulement 1% en 2016. Les plateformes vont alors promouvoir un modèle publicitaire avec une offre média qui va leur permettre d’émerger dans des feeds déjà saturé. "Nous y voyons finalement moins nos amis que les marques" précise Frédéric Saint Sardos.
- Alors en 2017, on ne parle plus de social media mais de plateforme : Twitter est une plateforme d’information, Snapchat un appareil photo, Facebook une plateforme publicitaire.
- Il précise que pour les consommateurs rien n’a changé. Ils sont attentifs et plus engagés sur les contenus leur parvenant via la recommandation. L’influence reste une force ! "Les personnes influencent plus que les marques. La vraie valeur sur les médias sociaux c’est ceux qui créent le contenu original".
- Dans le secteur de la beauté, les chiffres sont éloquents et notamment sur la génération des 18-24, qui à 96% reconnaissent l’impact des influenceurs et de la recommandation sur leurs achats contre seulement 68% des 35-49 ans.
- Ceux qui font le contenu sont “les -ers” : les tiktokers, les snapchatters, les YoutTubbers et les instagramers. Les plateformes réagissent et comprennent qu’il faut développer l’influence et mettent à disposition des influenceurs les moyens de créer de la valeur.
- De nouveaux acteurs débarquent et notamment sur le secteur du streaming. Le jeune Twitch, est vite racheté par Amazon et propose un business model très avancé. Mixer, plateforme propriétaire de Microsoft change la donne en s’offrant Ninja la star de Fortnite.
- Frédéric Saint Sardos constate : "Les marques qui se rêvaient en media en reviennent à l’influence". La stratégie est simple, elles vont véhiculer leurs valeurs et leur vision au travers d’influenceurs bien identifiés sur des thématiques spécifiques.
- Gérer les logiques d’influence et maîtriser les plateformes leur permettra de mieux émerger. Les influenceurs deviennent le média et renforcent la puissance des plateformes sur lesquelles ils officient.
- Il conclut et indique que Socialyse a choisi de travailler avec des influenceurs dans une logique de co-création et de co-amplification paid et organique. En 2020 il faut porter un message qui a du sens, choisir des influenceurs légitimes et la plateforme adaptée.
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